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Au cours des dernières années, on a pris beaucoup d'intérêt à l'utilisation des protéines de plantes oléagineuses, telles que le soya, les semences de coton, d'arachides, de tournesol, etc. En Pologne, au Canada, en France et en beaucoup d'autres pays, des déchets de l'industrie des corps gras, et notamment le grain égrugé de colza après délipidation, jouent un rôle important dans la production de mélanges fourragers. Un facteur qui limite l'utilisation du grain égrugé de colza pour la production des fourrages est représenté par des substances goitrogènes qu'il contient. Des combinaisons soufrées, considérées comme goitrogènes, se trouvent dans le grain égrugé de colza sous forme de thioglucosides, biologiquement inactifs. Les substances biologiquement actives sont libérées des thioglucosides par hydrolyse enzymatique [10]. Au cours de l'hydrolyse, la plupart des thioglucosides forment des isothiocyanates (ITC), combinaisons qui se caractérisent par leur odeur désagréable, âcre et mordante [9]. Outre les dérivés des ITC, l'hydrolyse des thioglucosides peut contribuer à la formation d'une autre substance biologiquement active qu'on appelle le L-5-vinyl-2-thiooxasolidon [9]. Il est formé par la cyclisation de l'ITC-3-butenyl.

Utilisation du lactosérum comme milieu pour transformer le grain égrugé de colza selon un procédé microbiologique