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International audienceColonies of A. m. capensis, A. m. scutellata and their natural hybrids were dequeened and debrooded. The ratio of worker/drone cell construction and the sex of laying worker offspring were determined for 26 colonies. All A. m. capensis laying workers were thelytokous and all A. m. scutellata arrhenotokous. 42.1% of the hybrid colonies produced only female offspring while none produced only male offspring. This shows a significant advantage for thelytokous laying workers to become reproductively dominant in hybrid colonies. A. m. capensis colonies built only worker cells and A. m. scutellata only drone cells. Hybrid colonies produced either both cell types or only worker cells according to the mode of laying worker reproduction. In all colonies where laying workers produced male offspring drone cell building was found. Our data strongly indicates that the mode of worker reproduction holds important consequences for cell construction and reproductive dominance.Modes de reproduction des ouvrières, dominance de reproduction et construction des cellules de couvain dans des colonies orphelines d'Apis mellifera L. Le long d'un transect à travers la zone d'hybridation naturelle entre A. mellifera capensis, à reproduction thélytoque, et A. mellifera scutellata, à reproduction arrhénotoque, 70 colonies indigènes ont été récoltées (voir tableau pour les lieux). Toutes les reines et tous les rayons ont été ôtés et les abeilles adultes ont été transférées dans des ruches complètement vides. Un fort pourcentage des colonies a essaimé (n = 43) et une colonie est morte. Pour les 26 colonies restantes on a calculé le rapport entre les cellules de couvain d'ouvrières et les cellules de couvain de mâles qui avaient été construites et on a déterminé le sexe de la descendance des ouvrières pondeuses. Les ouvrières pondeuses d'A. m. capensis n'ont produit qu'une descendance femelle, celles d'A. m. scutellata que des mâles (Tab. I). Dans 42,2 % des colonies naturellement hybrides on n'a trouvé qu'une descendance femelle et il ne s'est pas trouvé une seule colonie qui ait produit du couvain de mâles (Tab. I). Ceci montre que les ouvrières pondeuses ont significativement avantage à obtenir une dominance de reproduction dans les colonies hybrides orphelines (z = 7,82, $p$$< $ 0,0001). Dans 57,9 % des colonies hybrides, pourtant, aucune ouvrière ni aucun mâle n'est parvenu jusqu'à l'émergence, ce qui montre que la dominance de reproduction dans les colonies hybrides n'est pas exclusivement déterminée par le mode de reproduction des ouvrières. Les colonies d'A. m. capensis n'ont construit que des cellules d'ouvrières, celles d'A. m. scutellata que des cellules de mâles. Les colonies hybrides ont construit soit des cellules de mâles et des cellules d'ouvrières, soit uniquement des cellules d'ouvrières, selon le mode de reproduction des ouvrières qui a pu être mis en évidence dans les colonies. Dans toutes les colonies hybrides où des ouvrières pondeuses ont donné une descendance mâle, on a pu trouvé aussi des cellules de mâles. Cette distribution était significativement différente d'une distribution aléatoire ($\chi^2$ = 11,0, FG = 1, $p$ = 0,0009, test exact de Fisher $p$ = 0,03). Les cellules de couvain de mâles ont été construites en proportion significativement moindre ($\chi^2$ = 15,8, FG = 2, $p$ = 0,00053, Tab. I). Toutes les colonies avec des ouvrières pondeuses thélytoques ont construit des cellules royales mais le nombre a d'autant plus diminué que les colonies étaient situées plus au nord (dans la direction de la région de scutellata) (r = 0,684, n = 26, $p$ = 0,001, $\rm r_s$ = 0,683, n = 26, $p$ = 0,000122). Les colonies d'A. m. capensis ont produit significativement plus de cellules royales que les colonies hybrides ($\chi^2$ = 12,75, FG = 2, $p$ = 0,0017, Tab. I). Nos données confirment les résultats d'autres travaux, selon lesquels le mode de reproduction des ouvrières influence d'autres types de comportement des abeilles domestiques

Modes of worker reproduction, reproductive dominance and brood cell construction in queenless honeybee (Apis mellifera L.) colonies