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Afin de mesurer la variation des reactions des abeilles de Nouvelle-Zelande a l'infection par le protozoaire Nosema apis, on a constitue sept colonies d'abeilles consanguines. Chacune d'elles possedait une reine provenant d'une region differente et inseminee artificiellement avec du sperme de mâles; freres de la reine. Les ouvrieres recemment ecloses, maintenues en cage par groupes de 50 a 32°C, ont recu chacune 2 x 10 5 spores de N apis. Les controles ont ete faits chaque jour. L'experience a ete repetee trois fois sur une periode de 6 semaines a la fin de l'ete. La date de l'experience a eu une action, quoique variable d'une colonie a l'autre, sur la longevite des abeilles temoins : trois colonies n'ont montre aucune difference, pour trois autres les abeilles ont eu une longevite accrue lors de la derniere experience et pour une colonie provenant de Timaru les abeilles ont vecu plus longtemps lors des deux dernieres experiences. L'administration de spores a reduit de facon significative la duree de vie des abeilles de toutes les colonies sauf trois (comprenant celle de Timaru) lors de la premiere experience. Les resutats suggerent que les abeilles qui ont une capacite accrue de survie en cage (comme celles de la colonie de Timaru) peuvent egalement avoir une meilleure resistance a l'infection par N apis et que la selection d'une plus grande longevite en cage peut egalement avoir une meilleure reaction a l'infection par N apis (tableau 1). Dans chaque lot d'abeilles ayant recu une dose de spores, un certain nombre d'abeilles mortes n'ont pas presente de spores en quantite detectable. La comparaison des donnees de survie montre que ces abeilles zero-spores ont eu une survie significativement plus courte que celle des temoins et la plupart du temps plus courte (P<0,005) que celle de leurs congeneres infectees presentant des spores en quantite detectable (tableau II). Cela laisse a penser que l'administration de spores a des ouvrieres recemment ecloses peut provoquer une mort relativement rapide chez certaines d'entre elles et plus lente chez la majorite. L'analyse de l'estimation du taux d'accumulation des spores de N apis au cours de la vie des abeilles montre des interactions significatives (P<0 000 01) entre la colonie et la date d'echantillonage, mais pas de relation generale claire (tableau III). Dans les conditions de l'experience, les abeilles ayant recu une dose de spores peuvent mourir avec des quantites de spores tres variables sans relation nette avec le temps de survie.

Effects of Nosema apis Zander on inbred New Zealand honey bees (Apis mellifera ligustica L)