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Résumé — Parmi les 4 espèces de lupin cultivées dans le monde, Lupinus albus apparaît comme la plus intéressante en raison des teneurs en huile et en protéines et des potentialités de rendement dans les conditions pédoclimatiques de l’Europe de fOuest. Les graines douces peuvent être utilisées comme matière première dans l’industrie de l’alimentation du bétail mais également être valorisées directement pour nourrir les ruminants dans les exploitations d’élevage. Elles doivent être préalablement broyées avant distribution à des vaches laitières à haut niveau de production, mais peuvent être consommées en l’état par des taurillons en engraissement. La forte solubilité des matières azotées (80%) justifie d’en raisonner le rationnement pour des ruminants sur la base du système des protéines digestibles dans l’intestin (PDI). Les essais menés sur vaches laitières (3 essais) montrent ainsi que le lupin peut s’utiliser comme concentré de production en remplacement d’un mélange céréale-tourteau de soja après correction de la ration de base. Il peut aussi être distribué comme concentré correcteur et de production s’il est associé à des protéines de qualité ou lui-même amélioré par voie technologique (extrusion par exemple). Dans ces conditions, on constate des performances laitières comparables avec néanmoins une tendance, non significative, à l’amélioration des taux butyreux et à la détérioration des taux protéiques. Par ailleurs, l’apport de grains entiers a permis d’engraisser et de finir des taurillons lourds avec des croissances au moins aussi bonnes

Utilisation du lupin blanc doux pour l'alimentation des ruminants : résultats et perspectives