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J’ai représenté la spécialité lors de la réforme sur les actes médicochirurgicaux (CCAM) en 2001. Cette réforme était inspirée de la méthodologie américaine qui actualise la hiérarchisation des actes chaque année du fait de l’évolution des techniques et des coûts. Le ministère de la Santé m’avait dit « on se revoit dans un an pour la révision ». On ne s’est jamais revu. Il n’y a jamais eu de révision annuelle. Nous sommes en France : il n’y a aucune garantie que la durée des maquettes soit révisée avant la prochaine réforme. Vous l’avez dit vous-même à Lyon : « une promesse n’engage que ceux qui y croient ». Pourquoi nous accorderait-on dans six mois ou un an ou dans trois ans ce qu’on nous refuse depuis plus d’un an et qu’il est beaucoup plus simple de nous accorder maintenant, avant la finalisation ? Il s’agit d’apprécier le plus précisément possible par une méthodologie rigoureuse le besoin respectif en formation de chaque spécialité et il ne s’agit pas de voir si cela va suffire dans trois ans. Ce sera trop tard.

Réforme du DES d’hépatogastroentérologie : « Faire bouger les lignes ». Lettre ouverte au Pr Benoît Schlemmer