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Special Interests and/or New Right Economics? The Ideological Bases of Reform Party Support in Alberta in the 1993 Federal Election *
Author(s) -
Harrison Trevor,
Johnston Bill,
Krahn Harvey
Publication year - 1996
Publication title -
canadian review of sociology/revue canadienne de sociologie
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.414
H-Index - 35
eISSN - 1755-618X
pISSN - 1755-6171
DOI - 10.1111/j.1755-618x.1996.tb00193.x
Subject(s) - political science , humanities , art
La faveur croissante que connaît le Parti réformiste auprès du public est d'ordre à transformer la scène politique canadienne. Dans le présent article, les auteurs soutiennent que les conditions du succès du Parti réformiste tiennent à des facteurs globaux, dont on peut égale‐ment observer l'existence au cours des années 1980 et 1990 dans d'autres démocraties industrialisées avancées: la crise des dépenses de l'état‐providence et la renaissance du conservatisme attenante. Néanmoins, si la crise fiscale a établi les conditions qui ont rendu possible la mise sur pied du Parti réformiste, ce sont surtout les traits populistes du projet qui lui ont attiré les votes. L'analyse des données d'un sondage de 1994 à l'échelle de la province de 1'Alberta met en lumière une différence prépondérante entre les individus qui ont reporté leur voix sur le Parti réformiste et ceux qui sont restés fidèles à leur parti: la conviction que certains groupes ( special interests ), exercent trop d'influence sur la politique du gouvernement. The recent growth in public support for the Reform Party has the potential to transform the Canadian political landscape. This paper argues that the conditions for Reform's success are broader factors also observed in other advanced industrial democracies in the 1980s and 1990s, namely the crisis of welfare‐state expenditures and the attendant resurgence of conservatism. But while the fiscal crisis established the conditions that made Reform possible, it has been the populist elements of its project that have provided the strongest attraction for voters. Analysis of 1994 province‐wide survey data from Alberta indicates that the belief that certain “special interests” have too much influence on government policy best differentiates those individuals who switched their allegiance to the Reform Party from those who maintained their previous party loyalties.

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