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L'IMMUNITÉ CHEZ LES SOLANACÉES À L‘ÉGARD DU DORYPHORE
Author(s) -
TROUVELOT B.
Publication year - 1958
Publication title -
entomologia experimentalis et applicata
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.765
H-Index - 83
eISSN - 1570-7458
pISSN - 0013-8703
DOI - 10.1111/j.1570-7458.1958.tb00003.x
Subject(s) - forestry , humanities , biology , art , geography
Résumé Dans l'étude des forces de la nature pouvant ětre, au besoin, mises à profit pour réduire les dégǎts du Doryphore ( Leptinotarsa decemlineata Say), trois voies principales de recherches étaient à suivre. Elles furent abordées en 1927, lorsqu'il apparǔt que l'on ne pourrait plus éteindre le foyer de l'insecte découvert en 1924 dans le sud‐ouest de la France. Ces trois voies concernaient: — l'action sur le Doryphore de facteurs a‐biotiques (climat et parfois sol); — l'action sur le Doryphore d'ennemis naturels, entomophages et entomophytes; — enfin, l'action sur l'insecte de certains facteurs propres d'immunité pouvant ětre présentés par les végétaux qu'il attaque ou pourrait attaquer. En suivant la première orientation, un certain nombre d'utilisations en quelque sorte “passives”, ont eu lieu. En particulier elles portent sur la mise à profit de l'action freinatrice du climat au printemps découlant du fait que insecte et pommes de terre n'ont pas les měmes seuils inférieurs d'exigences thermiques, aussi peut‐on l'utiliser pour certains déphasages pouvant donner des effets très marqués. Ils permettent l'établissement de cultures de primeurs pour les pommes de terre, pratiquement sans traitements chimiques, surtout lorsqu'on prend soin de veiller dans le secteur où on les établit, à l'absence de cultures de saison de pommes de terre et de plantations d'aubergines ( Solanum melongena. L.). Dans la voie de la lutte biologique au sens restreint habituel du terme, les premières études — études de base — se sont déroulées surtout de 1928 à 1939. Les travaux vont ětre repris par la Commission Internationale de lutte biologique, Commission récemment crée et qui comporte un groupe de travail sur les ennemis naturels du Doryphore présidé par le Dr. F ranz de Darmstadt. Ce groupe a tenu sa première réunion cet hiver, à Gembloux, et a fixé deux orientations principales pour ses efforts: avoir le minimum d'action fǎcheuse des traitements insecticides sur le jeu de la lutte biologique naturelle; si possible, avoir à l'avenir en Europe en appoint de nos entomophages indigènes, d'autres espèces venant, elles, du pays d'origine du Doryphore. La troisième voie comprenait les études d'immunologie et leur mise à profit dans la recherche de plantes cultivées si possible peu sensibles aux attaques, voir měme résistantes.

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