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‘People Is All That Is Left to Privatize’: Water Supply Privatization, Globalization and Social Justice in Belize City, Belize
Author(s) -
MUSTAFA DAANISH,
REEDER PHILIP
Publication year - 2009
Publication title -
international journal of urban and regional research
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 2.456
H-Index - 114
eISSN - 1468-2427
pISSN - 0309-1317
DOI - 10.1111/j.1468-2427.2009.00849.x
Subject(s) - commodification , ethnography , sociology , globalization , nationalism , politics , political economy , economics , economy , political science , market economy , anthropology , law
Abstract This article presents the findings of an extensive survey on public and policy level perceptions of the failed water supply and sanitation system privatization in Belize City. Drawing upon the burgeoning critical geographical literature on the commodification and privatization of water, we formulate a conceptual framework for analyzing the ethnographic data on perceptions and experience of privatization by Belize City water users. The experience of water supply privatization was largely negative. Residents complained bitterly about an increase in water tariffs and excessive disconnection rates by the privatized Belize Water Supply Limited (BWSL). Many policy makers also accused BWSL of front‐loading profits and not making strategic investments in infrastructure. But the symbolic significance of water privatization for the residents of a small Caribbean country like Belize exceeded its practical implications. We argue that the major themes to emerge from the ethnographic data collected for the study can be synthesized into three ‘popular privatization narratives’ (PPNs). The first was based on the perception that poor governance led to privatization; the second on a preference for national‐ over global‐scale politics, so that objections to privatization were based on nationalism; the third on angst about losing control to the systemic compulsions of neoliberal globalization. Overall the privatization process not only had important (largely negative) material consequences for Belizeans but, given their historical and cultural geography, profound discursive and symbolic consequences for their sense of identity in a condition of neoliberal globalization. Résumé Cet article présente les résultats d'une vaste enquête sur les impressions, de la population et des acteurs des politiques publiques, concernant l'échec de la privatisation du réseau d'approvisionnement en eau et d'assainissement de Belize City. Utilisant les publications géographiques critiques qui se multiplient sur la marchandisation et la privatisation de l'eau, un cadre conceptuel est formulé pour analyser les données ethnographiques sur les impressions et l'expérience de la privatisation émanant des usagers de l'eau de Belize City. L'expérience de cette privatisation a été en grande partie négative. Les habitants se plaignent amèrement de l'augmentation des tarifs et de taux de coupures excessifs par la société privée Belize Water Supply Limited (BWSL). De nombreux décideurs politiques ont également accusé BWSL de prélever les bénéfices sans effectuer d'investissements stratégiques d'infrastructure. Toutefois, la place symbolique de la privatisation de l'eau pour les habitants d'un petit pays de la mer des Antilles comme Belize dépasse les incidences pratiques. Les principaux thèmes dessinés par les données ethnographiques collectées peuvent se résumer en trois ‘récits populaires de la privatization’. Le premier repose sur l'impression que la faiblesse de la gouvernance a conduit à la privatisation; le deuxième sur une préférence pour une politique à l'échelon national plutôt que mondial, de sorte que les objections à la privatisation étaient liées au nationalisme; le troisième sur l'angoisse de perdre la maîtrise des pressions systémiques exercées par la mondialisation néolibérale. En général, le processus de privatisation a eu des conséquences matérielles importantes (en grande partie négatives) pour les Béliziens mais aussi, étant donnée la géographie historique et culturelle nationale, de profondes implications discursives et symboliques sur leur sens de l'identité dans un contexte de mondialisation néolibérale.