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Collective Action and Property Rights: A Planner's Critical Look at the Dogma of Private Property
Author(s) -
MUKHIJA VINIT
Publication year - 2005
Publication title -
international journal of urban and regional research
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 2.456
H-Index - 114
eISSN - 1468-2427
pISSN - 0309-1317
DOI - 10.1111/j.1468-2427.2005.00632.x
Subject(s) - collective action , commons , tragedy of the commons , law and economics , property rights , political science , private property , panacea (medicine) , action (physics) , intellectual property , common pool resource , sociology , law , economics , politics , medicine , physics , alternative medicine , pathology , quantum mechanics , microeconomics
The focus of this essay is success in collective action. It is based on a critical review and synthesis of the literature on collective action and property rights. I make three key arguments in the essay. First, contrary to the narrow conventional wisdom, self‐interested behavior can lead to successful collective action in both commonly managed resources and open‐access situations. The literature documents and explains a number of examples of success. Second, and nonetheless, collective action can be problematic and may require institutional responses, but privatization is not a panacea. Paradoxically, privatism can be a key source of the problems in collective action. And third, since the conventionally postulated, simple one‐to‐one relationship between a private property rights regime and an efficient outcome is not true, and given planners’ institutional interests, they should take a leading role in publicly advocating the potential viability of common property and collective action. Another important objective of the essay is to introduce to the readers a vast body of non‐traditional literature that has relevance for urban studies and planning practice. I include the literature on private property rights, ‘the tragedy of the commons’, ‘the inverse commons’, ‘the comedy of the commons’, and ‘the tragedy of the anticommons’. Cet essai s’intéresse au succès de l’action collective. Il s’appuie sur une critique et une synthèse des références sur l’action collective et les droits de propriété. Trois arguments sont exposés. D’abord, a contrario d’un avis étroit et conventionnel, l’intérêt personnel peut conduire à une action collective réussie tant pour des ressources gérées en commun que pour des situations en accès libre; des documents retracent et expliquent bon nombre de cas de succès. Ensuite, et néanmoins, une action collective peut poser problème et exiger des réponses institutionnelles, quoique la privatisation ne soit pas la panacée; paradoxalement, le ‘privatisme’ peut se révéler une source essentielle de difficultés en cas d’action collective. Enfin, comme le principe classique de relation simple, un pour un, entre un régime de droits de propriété privée et un résultat efficace n’est pas vérifié, et compte tenu des intérêts institutionnels des urbanistes, ceux‐ci devraient prendre un rôle moteur en défendant publiquement la viabilité de la propriété commune et de l’action collective. L’essai a comme autre objectif important de présenter aux lecteurs un vaste corpus de textes non traditionnels pertinent pour les études urbaines et la pratique de l’urbanisme. La conclusion inclut des références sur les droits de la propriété privée, ‘la tragédie des biens communs’, ‘les communs inversés’, ‘la comédie des communs’ et ‘la tragédie des anti‐communs’.