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Not a museum but a cultural journey: S k w x wú7mesh political affect
Author(s) -
TOWNSENDGAULT CHARLOTTE
Publication year - 2011
Publication title -
journal of the royal anthropological institute
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.62
H-Index - 62
eISSN - 1467-9655
pISSN - 1359-0987
DOI - 10.1111/j.1467-9655.2011.01688.x
Subject(s) - spectacle , politics , ethnology , geography , sociology , political science , humanities , art , law
The S k w x wú7mesh or Squamish, a Coast Salish people, are one of the Four Host First Nations who constituted themselves into a supra‐national corporate entity for the purpose of promoting, and protecting, their cultures during the 2010 Winter Olympics. The Sea to Sky Highway, carrying Olympic traffic between the sports venues of Vancouver and Whistler, runs through their un‐ceded territory. The S k w x wú7mesh have merged the natural spectacle of the coastal highway with the high‐speed affect of their own cultural spectacle. The intricate spatialized and affective dimensions of the modes and materials of cultural disclosure, and retention, along what the S k w x wú7mesh are calling a ‘cultural highway’ establish links between topography, flora, and fauna that reinforce incontrovertible rights. The strategy flouts anxieties about the exploitative spectacularization of the Native while raising new ones about national display, the embedded Olympics, neoliberal ‘economic uncertainty’, and the ethnic essentialism inseparable from British Columbia's high‐stakes contemporary Treaty Process. Résumé Les S k w x wú7mesh ou Squamish, un peuple salish de la côte, font partie des Four Host First Nations, quatre tribus des Premières nations qui se sont constituées en personnalité juridique supranationale afin de promouvoir et de protéger leur culture pendant les Jeux Olympiques d’Hiver 2010. L’autoroute « Sea to Sky Highway », reliant les sites olympiques de Vancouver et de Whistler, traverse leur territoire non aliéné. Les S k w x wú7mesh ont combiné le spectacle naturel de cette autoroute côtière avec l’affect pour la grande vitesse de leur propre spectacle culturel. Les dimensions spatialisées et affectives complexes des modes et des matériaux de la révélation et de la rétention culturelle, associées à ce que les S k w x wú7mesh appellent une « autoroute culturelle », créent des liens entre topographie, flore et faune et renforcent ainsi leurs droits incontestables. Cette stratégie atténue l’anxiété liée à l’exploitation spectaculaire des Peuples natifs, tout en suscitant de nouvelles inquiétudes sur la visibilité nationale, l’empiètement des Jeux Olympiques, « l’incertitude économique » du néolibéralisme et l’essentialisme ethnique indissociable du processus, chargé d’enjeux, de négociation de traités en cours en Colombie‐Britannique.