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The people of solitude: recalling and reinventing essuf (the wild) in traditional and emergent Tuareg cultural spaces
Author(s) -
Rasmussen Susan J.
Publication year - 2008
Publication title -
journal of the royal anthropological institute
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.62
H-Index - 62
eISSN - 1467-9655
pISSN - 1359-0987
DOI - 10.1111/j.1467-9655.2008.00520.x
Subject(s) - solitude , agency (philosophy) , sociology , humanities , politics , ethnology , power (physics) , anthropology , gender studies , art , literature , social science , political science , law , physics , quantum mechanics
This article explores continuities and discontinuities in conventional and changing meanings and uses of essuf , a term which denotes approximately the ‘wild’, ‘solitude’, or ‘nostalgia’ in dialects of the Tamajaq language spoken by Tuareg peoples in Mali and Niger. In this analysis of creative reinventions of essuf in both local and ‘borderlands’ spaces of psycho‐social crises, oral art performances, and ‘modern’ literature, the wider goal is to produce more nuanced anthropological understandings of local/global and structure/agency connections. The data illustrate the connections between sacred spaces – literal, imagined, and remembered – in African philosophical modes of thought and socio‐political power and agency. The Tuareg case opens up perspectives on how cultural spaces of varying scale are affected by selective remembering, and creative re‐enacting of key philosophical notions. The data caution anthropologists against reifications and binaries of global and local, and structure and agency. Résumé L'article explore les continuités et discontinuités dans les significations et usages conventionnels et changeants de l' essouf , qui désigne approximativement le monde sauvage, la nostalgie ou la solitude dans les dialectes du langage tamajaq parlé par les Touareg du Mali et du Niger. Dans cette analyse des réinventions créatives de l' essouf dans les espaces locaux et « frontaliers » des crises psychosociales, des performances d'art oral et de la littérature « moderne », le but plus large est de parvenir à une compréhension anthropologique plus nuancée des liens entre local et global, entre structure et agency . Les données illustrent les liens entre les espaces sacrés, littéraux, imaginés et remémorés, dans les modes de pensée et de pouvoir sociopolitique africains. Le cas des Touareg ouvre de nouvelles perspectives sur la manière dont les espaces culturels d'échelles variables sont affectés par la remémoration sélective et la réincarnation créative de notions philosophiques essentielles. Ces données sont aussi une mise en garde aux anthropologues contre les réifications et les concepts binaires de global et local, de structure et d' agency .

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