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Cosmopolitism and Localism in the Brazilian Social Sciences
Author(s) -
Botelho André,
Ricupero Bernardo,
Brasil Antonio
Publication year - 2017
Publication title -
canadian review of sociology/revue canadienne de sociologie
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.414
H-Index - 35
eISSN - 1755-618X
pISSN - 1755-6171
DOI - 10.1111/cars.12146
Subject(s) - humanities , sociology , democratization , relation (database) , localism , politics , political science , social science , democracy , philosophy , law , database , computer science
This article analyzes the main trends of sociology and political science in Brazil. It uses as empirical data the workgroups and the bibliographical reviews sponsored by the Associação Nacional de Pós‐Graduação e Pesquisa em Ciências Sociais (ANPOCS), a scientific association that organizes much of the debate in the Brazilian social sciences in the last 40 years. From these data, it is verified that sociology and political science in Brazil combine a universalist vocation, in relation to its themes and problems, with an almost exclusive focus on Brazilian society. It is also considered that the current coup d'État imposes new interpretative challenges to Brazilian social sciences, which can no longer consider stable or irreversible the process of democratization of society and its political institutions. Cet article analyse les grandes tendances de la sociologie et de la science politique au Brésil. Il se fonde sur des données empiriques venant de groupes de travail et de recensions bibliothécaires sponsorisés par l'Associação Nacional de Pós‐Graduação e Pesquisa em Ciências Sociais (ANPOCS), une association scientifique qui a organisé la plupart des débats dans les sciences sociales brésiliennes au cours des 40 dernières années. Il en découle que la sociologie et la science politique au Brésil combinent une vocation universelle, en relation avec ses thèmes et ses problèmes, et un focus presqu'exclusivement centré sur la société brésilienne. Il est aussi démontré que le coup d'État en court impose de nouveaux défis interprétatifs dans les sciences sociales brésiliennes, qui ne peuvent plus considérer le processus de démocratisation de la société et de ses institutions politiques comme étant stables ou irréversibles.