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L'objet de cet article est l'analyse des representations du celibat feminin dans un certain nombre de comedies ou d'intermedes du theâtre de cordel portugais de la deuxieme moitie du XVIIIeme siecle. A cette periode, les jeunes filles non mariees n'aspirent qu'a embrasser l'etat d'epouses sous peine de se trouver prisonnieres d'un enfermement qui ne dit pas son nom, d'une exclusion de la societe civile qui considere la femme essentiellement comme procreatrice, soumise a l'autorite paternelle, puis maritale. Cependant, le celibat en tant que tel n'est pour ainsi dire jamais theme de piece de theâtre. Il n'apparait qu'en creux dans les discours dramatiques. Il s'agira donc ici de s'interroger sur ce fait, mais aussi de se demander en quoi le celibat (ou la solitude de la femme) constitue un enfermement et comment est-il marque dramatiquement. Enfin, l'analyse portera sur la question du discours fondamentalement masculin sur ce sujet qui interesse pourtant systematiquement la femme.

Le célibat féminin : discours et représentations dans la littérature de cordel portugaise (1760-1790)