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Releve des sous-produits d’origine animale presents dans l’alimentation des animaux d’elevage avant la reintroduction des proteines animales transformees en aquaculture Description du sujet. Depuis 2001, le nombre de cas d’encephalopathie spongiforme bovine a considerablement diminue. Une reintroduction partielle des proteines animales transformees a donc ete possible en 2013, mais cette levee partielle rend le controle des aliments bien plus complexe. Objectifs. L’objectif etait de donner un apercu de la situation analytique actuelle et des besoins analytiques actuels et futurs dans le contexte d’une levee progressive de cette interdiction. Methode. Des aliments, collectes avant la reintroduction des proteines animales transformees en aquaculture, ont ete analyses par microscopie optique puis par PCR afin d’evaluer les difficultes qui pourraient etre rencontrees apres 2013. Des dosages immunologiques pour la detection de proteines de lait ont egalement ete effectues sur les echantillons contenant de l’ADN de ruminant. Resultats. En se limitant aux seuls resultats de microscopie, tous les echantillons etaient conformes aux exigences legales. En y ajoutant les resultats de la PCR, l’interpretation devient plus complexe. De l’ADN d’animaux terrestres etait en effet detecte dans presque 65 % des cas. Dans les aliments autres que pour les poissons, l’utilisation de produits laitiers, confirmee dans la plupart des cas par les dosages immunologiques, pourrait expliquer la presence d’ADN de ruminant. Dans les aliments pour poissons, 23 % (13/57) des echantillons contenaient de l’ADN ruminant alors que des proteines de lait n’ont pu etre detectees que dans seulement trois d’entre eux. Conclusions. Cette etude a souligne le besoin crucial de solutions analytiques complementaires afin d’identifier la source de l’ADN detecte.

Survey of animal by-products in feedingstuffs before the reintroduction of processed animal proteins in aquafeed