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Les explorations radiologiques constituent les examens complémentaires les plus demandés dans le domaine de la pathologie buccale et maxillo-faciale. On distingue les examens de première intention (clichés standards) ou de deuxième intention (clichés spécialisés : tomodensitométrie). Dans la région maxillo-faciale, l'interprétation radiologique n'est pas toujours aisée, les confusions et les pièges radiologiques ne sont pas exceptionnels en raison des superpositions possibles des os de la face, de la présence fréquente d'artéfacts et de zones d'ombre en rapport dues à un défaut de manipulation et d'orientation des incidences. Les pièges radiologiques en chirurgie buccale ont fait l'objet de plusieurs travaux et publications. La confusion d'un artéfact radiologique par exemple avec un processus pathologique conduit très souvent un chirurgien non averti et insuffisamment expérimenté à décider d'une intervention chirurgicale. En général c'est la confrontation des données cliniques, radiographiques et surtout des renseignements apportés par l'interrogatoire, qui permet de cerner le diagnostic et d'éviter des médications, voire des interventions chirurgie inutiles. A travers notre communication affichée, nous voudrions vous exposer le cas d'une patiente reçue à la consultation pour une cellulite aiguë séreuse du plancher buccal latéral droit. L'examen clinique n'ayant pas retrouvé de cause dentaire, nous avons recouru à la radiographie qui nous a révélé l'image d'une "canine mandibulaire incluse homolatérale". La confrontation des données des autres examens a permis de conclure au diagnostic d'une lithiase salivaire dans le canal de Wharton. 56ème Congrès de la SFMBCB, 03002 (2011) DOI: 10.1051/sfmbcb/20115603002 © Owned by the authors, published by EDP Sciences, 2011

Pièges radiologiques en chirurgie bucco-maxillaire : une lithiase du canal de Wharton simulant une canine mandibulaire incluse