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Au début du mois d’avril 1928, période particulièrement chaude, j’ai eu l’occasion de remarquer des larves d’hydrachnides d’un beau rouge vif sur presque tous les dytiques, mâles ou femelles, au nombre de vingt, capturés dans des nasses à anguilles ou au filet dans le Flet, petit ruisseau de la région de Catz (Manche) ou dans les canaux de drainage qui s’y jettent. Je tiens à signaler ce fait, d’abord parce qu’il s’agit d’un cas de parasitisme par Hydrachna processifera, acarien qui n’avait encore été signalé qu’une fois en France, par G. Motas (1928), aux environs de Greno­ ble. Ensuite parce qu’une infection intense par les nymphophans (1) de cette espèce peut entraîner la mort de l’hôte, fait qui n’avait encore été enregistré que dans le cas d’anophelinés adultes fortement infectés par des larves encore indéterminées d’hydrach­ nides (Dyé, 1905) et dans le cas de dytiques (D. marginalis), infectés expérimentalement par un nombre immense de larves d’Hydrachna williamsoni Soar (2) par Wesenberg-Lund (1919). C’est ainsi que le 10 avril j ’ai capturé un dytique femelle, flottant à la surface de l’eau et incapable de s’enfuir, dont la face inférieure du thorax, les pièces buccales et divers points des pattes étaient

Fréquence du parasitisme d'hydrachna processifera sur le Dytiscus marginalis en Normandie